jeudi 18 juillet 2019

Les dernières histoires (atelier du 16 juillet)




Chacun choisit un objet.

Ensuite, à tour de rôle, on va le mettre en place pour composer une ligne d'objets sur la table. Ce sont neuf objets qui composent la ligne de récit que l'on peut lire de gauche à droite (on y voit alors de manière évidente un trajet de la ville à la campagne) ou de droite à gauche (et là, de la campagne à la ville).



Voici une histoire qui part de la ville...


La voiture m'a amené à l'aéroport où je prends un avion. Hélas, l'avion, très vite, a un accident : il heurte une montagne et s'écrase au cœur de la jungle. Je décide de continuer à pied et je chante pour me donner du courage. Tout d'un coup, un cheval surgit. J'arrive à monter dessus. Il galope à toute allure, et on arrive  dans un endroit de la jungle où je vois plein d'animaux, qui font un bruit infernal : il y a même un canard et une vache !



Et une de la campagne...


Il faut prendre des forces : je trais une vache pour boire son lait, puis je tue une oie et la dévore. D'abord, je marche longtemps, c'est très fatiguant et je décide de dormir un peu quand j'arrive à l'ombre sous un bosquet d'arbres. Je trouve ensuite un cheval, qui m'emporte jusqu'à une haute montagne. Là, le cheval prend peur, il refuse d'avancer, je mets pied à terre et il s'enfuit. Je continue à pied, j'ai de bonnes chaussures, qui tiennent bien mes pieds. J'arrive dans une ville, on entend à la radio une chanson indienne que j'aime beaucoup et que je chante souvent avec mes copains. Je trouve une auto qui me conduit à l'aéroport, j'arrive à prendre un avion et là... c'est parti, on décolle ! et on s'en va, loin !












samedi 13 juillet 2019

Demain (atelier du 11 juillet)




Le thème Demain nous fait partir dans l'évocation de nos aventures de demain...




 


Je me lève, je prends ma douche et je vais rendre visite à un ami qui habite porte de Clignancourt. Je sonne à sa porte, il m'ouvre, on mange ensemble, puis on joue aux cartes sur la table basse. 


Je gagne : "ATOUT ! ATOUT ! ATOUT !"















Je fais la lessive à la main. Puis j'essore bien tout et j'étends les vêtements sur un fil tendu de ma fenêtre vers l'extérieur que je manipule grâce à une poulie. Le vent s'est levé et il fait sécher le linge en le balançant doucement.



 
 

Je me lève, je prends ma douche et puis un sac très lourd sur le dos.
Je prends le métro jusqu'à la Gare de Lyon ("GARE DE LYON !"), puis je pars en train. Là, enfin, je peux poser mon sac.






Je conduis ma voiture au contrôle technique. Je roule, un peu vite, mais je pense à m'arrêter au feu rouge. Et quand le feu passe au vert, la voiture ne démarre plus. J'appelle une dépanneuse. Je suis de très mauvaise humeur. La dépanneuse arrive enfin.
 

Aujourd'hui (atelier du 9 juillet)


Récits des menues aventures qui nous sont arrivées aujourd'hui.


Les quelques objets qu'on a posés sur la table font des traversées impromptues, un manipulateur s'installant en duo avec l'autre, et racontent leurs histoires qui n'ont pas grand chose à voir avec les récits un peu banals qu'on a partagés juste avant...




Le bateau va s'amarrer aux palmiers de l'île, une grenouille vient le regarder, une créature débarque et s'installe dedans, elle le remet en mer, essuie une tempête puis parvient à regagner l'île. Elle se sèche au soleil.



















Un bus fait sa tournée, aller, retour, klaxonnant, prenant des passagers, en déposant d'autres... et finit par un numéro de fildefériste qui le mène jusqu'aux nuages.












Les feuilles mortes se font balayer et mettre en tas. Le vent qui souffle les disperse sans jamais parvenir à rompre la patience du balayeur têtu. Des petits morceaux de journal froissés en minuscules boules prennent le relais des feuilles imaginaires. De feuilles, ils deviennent poissons pêchés délicatement et mis dans la barque, que l'on hisse ensuite sur la berge. De poissons, ils deviennent oiseaux perchés haut dans les arbres, batifolant dans la canopée, chantant, sifflant, croassant, voletant, avec autour d'eux les 4 manipulateurs avec chacun leurs deux mains en action.

  
 



A la salle de sports, je m'entraîne tous les matins et tous les soirs avec des machines : course à pied, haltères, rameurs...

Mises en boîtes (atelier du 4 juillet)

Jour de calicule, personne ne s'arrête à notre table recouverte de boîtes.










Sauf un qui s'assoit et dépose sur la table entre les boîtes non pas des objets, mais des mots, des mots, des mots, comme des matières en trop. Une accumulation recouvre la table de matière invisible et débordante. Où il est aussi question de la condition de la femme, ici en Europe et en Afghanistan.






mercredi 3 juillet 2019

A quoi ça me fait penser ? (atelier du 2 juillet)

Nous arrivons avec des boîtes qui contiennent... des boîtes, ou des billes, ou des petits écrous de métal, ou des pierres...

On propose à qui passe et s'arrête une de ces boîtes et on demande : à quoi ça te fait penser ? Puis, nous évoquons aussi vers quoi nos pensées ou nos souvenirs s'envolent avec ces boîtes.
Après, nous proposons une manipulation de ces boîtes pour mettre en jeu le récit qu'elles ont provoqué.


Ma grand-mère avait une boîte de pastilles pour la toux. Elle en mangeait tout le temps.















La maison est accueillante, on aime bien y rentrer à la fin de la journée.






Si elle s'écroule, quelle panique !



 La maison caravane nous transporte tous, on est serré...





 

mardi 2 juillet 2019

Matière journal (atelier du 27 juin)







Rencontre de deux fleurs de safran
Deux fleurs de safran dans la nuit parfumée.
Celle qui est fine et haute avance vers la plus petite qui recule à petits sauts.
C’est là que commence la danse de l’approche avec la musique de je viens , j’arrive… si bien qu’on entend le  bruit d’un bisou  au fond du parc.



Le bateau couleur café au lait dans les eaux de la tempête  monte sur les vagues, boit la tasse et  respire. Il tricote avec l’autre bateau en toile du fond  un dessin de haut et de bas, des lignes humides.